Paroles Pierre Guillemot Musique traditionnelle

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J’ai parcouru des miles, roulé longtemps, de bâbord à tribord.

J’ai croisé des glaçons immenses comme des îles, au large des côtes du Labrador.

Des brises m’ont poussé sur l’océan Pacifique d’archipels en atolls.

Mais de toutes les mers, je reviens toujours, dans ce foutu port de Brest.


Adieu les tavernes et les belles.En route et cap à l’ouest.

Un coup d’vent, un coup d’cœur nous ramen’ra un jour dans ce foutu port de Brest.


Des tas de jolies filles, blanches ou bronzées, ont dépensé mes payes.

D’Auckland à Saigon, de Hambourg aux Antilles, chaque port recèle des merveilles.

Leurs cœurs m’ont ému, leurs peaux ont adouci mon vieux cuir de marin

Mais pour mon seul amour, je reviens toujours, dans ce foutu port de Brest.


Refrain


Liqueur d’or des nordiques, bière et tafia m’ont fait chanter et rire.

Sur les wharfs de New York, sur les quais de Narvik, fête et désespoir de partir.

Complaintes pour noyés, mazurka pour hôtesses, des amis au petit jour.

Mais pour une vraie bordée, je reviens toujours, dans ce foutu port de Brest.


Refrain


Des voyages, des gros temps, des femmes, des escales, des soleils, des vents tièdes,

M’ont rendu heureux et retenu longtemps, bien loin de la Penfeld.

En mer, mon esprit vagabond s’envolait aux quais de Recouvrance

Mais pour poser mon sac, je suis rev’nu un jour, dans ce foutu port de Brest.